LE MONDE. Chronique d'abonnés.
Jean Jaurès à toutes les sauces par Nicolas de Peretti, Etudiant.
30.03.09
Une figure de la gauche française, la première victime de la Grande Guerre. Pour le commun voici en deux rapides expressions qui est Jean Jaurès.
Mais le monde politique actuel est passé par là et un pays en crise idéologique, ne savant plus très bien la différence entre la droite et la gauche, continue dans la confusion.
Le Président de la République en tout premier lieu, homme de droite par conviction et c'est tout à son honneur, a poussé le vice à se réclamer du pauvre Jean durant la campagne présidentielle de 2007. Bref face à un parti socialiste en pleine guerre interne, il a réussi un véritable coup de force au vu de la faiblesse de l'indignation d'en face.
Pourquoi le grand perdant de 2007 ne s'y mettrait pas lui aussi. Après s'être fait siphonné une partie de son électorat par l'UMP, pourquoi ne pas tenter les mêmes méthodes. Bref monsieur Le Pen vient de tenter l'impossible en affirmant que Jaurès aurait voté FN, affiches à l'appui.
Pourtant une rumeur dans les livres d'histoire circule allègrement, à savoir que le père du socialisme à la française a été assassiné par le bien nommé Raoul Villain militant d'extrême droite. Que ce même Jean Jaurès n'aimait pas trop l'idée d'une guerre avec l'Allemagne. Bien évidemment nous nous devons de conclure que le chef du FN, bien connu pour son pacifisme exarcerbé aurait fait comme sa nouvelle idole en 1914.
Mais en restant un tantinnet sérieux, ce genre d'annonce confirme la confusion régnante, et même l'aggrave. L'idéologie n'est pas une chose malsaine, avoir des convictions, savoir pourquoi on vote un canditat est l'essence même d'une démocratie intelligente. La France avec quelques décennies de retard embraye le pas américain. La politique devient affaire de people et de show. Les idées meurent et cela n'a pas l'air d'émouvoir grand monde.
Jean Jaurès à toutes les sauces par Nicolas de Peretti, Etudiant.
30.03.09
Une figure de la gauche française, la première victime de la Grande Guerre. Pour le commun voici en deux rapides expressions qui est Jean Jaurès.
Mais le monde politique actuel est passé par là et un pays en crise idéologique, ne savant plus très bien la différence entre la droite et la gauche, continue dans la confusion.
Le Président de la République en tout premier lieu, homme de droite par conviction et c'est tout à son honneur, a poussé le vice à se réclamer du pauvre Jean durant la campagne présidentielle de 2007. Bref face à un parti socialiste en pleine guerre interne, il a réussi un véritable coup de force au vu de la faiblesse de l'indignation d'en face.
Pourquoi le grand perdant de 2007 ne s'y mettrait pas lui aussi. Après s'être fait siphonné une partie de son électorat par l'UMP, pourquoi ne pas tenter les mêmes méthodes. Bref monsieur Le Pen vient de tenter l'impossible en affirmant que Jaurès aurait voté FN, affiches à l'appui.
Pourtant une rumeur dans les livres d'histoire circule allègrement, à savoir que le père du socialisme à la française a été assassiné par le bien nommé Raoul Villain militant d'extrême droite. Que ce même Jean Jaurès n'aimait pas trop l'idée d'une guerre avec l'Allemagne. Bien évidemment nous nous devons de conclure que le chef du FN, bien connu pour son pacifisme exarcerbé aurait fait comme sa nouvelle idole en 1914.
Mais en restant un tantinnet sérieux, ce genre d'annonce confirme la confusion régnante, et même l'aggrave. L'idéologie n'est pas une chose malsaine, avoir des convictions, savoir pourquoi on vote un canditat est l'essence même d'une démocratie intelligente. La France avec quelques décennies de retard embraye le pas américain. La politique devient affaire de people et de show. Les idées meurent et cela n'a pas l'air d'émouvoir grand monde.
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