dimanche 24 février 2008

CAR NOUS N'ATTENDRONS PAS QU'IL NEIGE DES ORANGES...


K' ti soeyes Flamind, k' ti soeyes Walon, cama
T' es èn ovrî d' minme condicion, cama
C' est a droete k' i fåt rawaitî
C' est l' droete k' est l' innmi des ovrîs.
(Qu’tu soies Flamand, qu’tu soies Wallon, Cama
T’es un ouvrier de même condition, Cama
C’est à droite qu’il faut regarder
C’est la droite qui est l’ennemie des ouvriers
Philippe Anciaux.

Je crois simplement que la scission de la Belgique sur base linguistique nous conduira au déclin économique.
Mais ne compte pas sur moi pour cavaler dans les rues avec mon roi, ma brabançonne; mon drapeau...
Ni pour me précipiter dans les bras de Sarkozy.
Ironie de l'histoire : la revendication du fédéralisme est née en Wallonie dans les années 60 (1900), après la déception qui a suivi le fiasco de la grande grève (60-61) qui n'a absolument pas marché en Flandre (sauf dans quelques bastions ouvriers : Anvers).
A ce moment, certains ont cru, dans le sud du pays, que la situation était mûre pour faire des avancées socialistes significatives...
Furent créés des partis et des tendances politiques de gauche (*) : PWT (parti wallon des travailleurs) et surtout (par l'importance de l'adhésion) : MPW (mouvement populaire wallon) à la suite du leader syndical André Renard.
Si j'avais été actif à cette époque (je n'avais que 15 ans et ne m'occupais pas de tout ça), il y a gros à parier que j'aurais pris des positions fédéralistes sur cette base...A ce moment, c'était la Flandre qui était royaliste...

(*) Je ne veux pas parler en historien mais en militant qui prend parti et définit une action (même si j'ai "battu en retraite"). Je range dans la gauche des individus, des groupements, des partis qui ne se battent pas seulement pour la démocratie politique mais aussi économique : qui revendiquent que le "que produire ?" soit précisé par un débat démocratique (dont les modalités sont à définir).

Sinon, la "gauche" se contentera d'exiger un partage plus "équitable des richesses" et se mettra à la remorque d'une société productiviste à tout prix qui nous mène tous à la catastrophe...

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