dimanche 30 septembre 2007

ROMAN.


Lassé de longues errances nocturnes et improductives dans les rues improbables et désertes de ce continent déjà virtuel, je me résolus à peupler de force ce bar mal femmé imaginaire - il n’y en avait pas d’autres... – de fées oniriques sans visage qui hantaient de manière lancinante mes rêves d’adolescent attardé. Je pris le risque de pousser la porte et pénétrai lentement dans mon for (fort : « la forteresse vide ») intérieur. De cette audace incongrue le monde entier fut tout retourné.

Illustrations : Arnold De Spiegeleer. Femmes kamikazes.

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